Depuis combien de temps côtoyez-vous Yoann Fauveau ?
La rencontre s’est faite il y a deux ans, il n’avait pas fini premier à Evreux, mais ensuite on a bossé ensemble, je lui ai lancé le challenge et il a fini premier aux régionales de 2018. Il est conquérant, il a accepté le défi !
Comment l’avez-vous accompagné ?
Il y a à la fois un aspect psychologique, pour le mettre en confiance, mais aussi une dimension technique et méthodologique sur laquelle on a beaucoup travaillé. Pendant les Olympiades, j’ai eu très peu de temps pour lui parler, un quart d’heure autorisé de temps en temps, c’est tout. Le temps de voir les priorités et de l’encourager, car la pression est forte, avec des candidats qui ont pour certains déjà participé.
Seriez-vous prêt à recommencer ?
Je me suis pris au jeu, c’est sûr. Et puis, j’aime le sport et la compétition, mais c’est aussi la qualité du binôme qui joue… avec Yoann, on a une vraie relation de confiance.